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Eric Gerets : « Il nous a manqué la mentalité de ne pas avoir peur. »

Après avoir goûté à la victoire hier face au Niger, en match comptant pour la 3ème journée de la CAN 2012, Eric Gerets a semblé plein d’enthousiasme à l’issue de cette opposition.
Lors de la conférence de presse d’après-match, le sélectionneur national est revenu sur les raisons de l’élimination du Maroc, sur une déception de tout un peuple et comment y remédier.
« On a analysé avec les joueurs et ils sont d'accord pour dire que nous avons fait trop de fautes individuelles. Dans ce genre de compétition, il ne faut pas donner de cadeaux. Il y a quatorze mois, on jouait en Irlande pour ma première avec le Maroc. On se connaissait mal. On avait eu deux jours d'entraînement ensemble. Je leur ai expliqué que je ne voulais pas de longues balles balancées en l'air vers la tête de Chamakh mais je tenais à un jeu offensif convenable. J'avais une certaine philosophie. On a rétabli la confiance en dépit de la défaite en Algérie (4-0). Malheureusement, ici, on n'a pas joué notre jeu. Si nous autres on va dans la bataille avec tous les "Tarzan" qu'il y a dans la CAN... On n'osait plus, on a eu peur ! Il nous a manqué la mentalité de ne pas avoir peur. On n'était peut-être pas aussi prêt qu'on le croyait. », a-t-il déclaré avant de poursuivre : « Je vais prendre deux jours de repos et repartir voir mes joueurs les week-ends. Je ne vais pas prendre la fuite, je n'ai pas peur de regarder tout le monde en face et je ne quitterai certainement pas. Ça (l'échec) va servir dans le futur…Je vais maintenant affronter les gens dans la rue...Je vais voir l'autre côté de la médaille et c'est peut-être mérité… Je n'ai pas eu beaucoup de déception heureusement. J'ai eu une grave élimination contre l'Argentine avec la Belgique en Coupe du monde (2-0 en demi-finale en 1986) mais c'était un adversaire deux fois plus fort que nous. Ce n'était pas le cas de la Tunisie et du Gabon, ici. C'est ma première CAN, pas ma dernière... C'est une déception énorme et je vais maintenant affronter les gens dans la rue. Ils m'ont donné un accueil invraisemblable. En tout cas, on a des raisons de continuer ensemble. Nous sommes comme des boxeurs tombés sur un coup qui se relèvent. On va se relever. Quand vous venez dans une CAN, il faut avoir confiance en vous. C'était justifié. Mais la CAN, c'est différent des qualifications, physiquement, c'est plus dur. Il nous a manqué des choses cruciales comme le caractère, la mentalité de ne pas avoir peur dans les moments difficiles. Mais malgré notre jeu pas fantastique, on aurait pu terminer différemment. »
mountakhab.net

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